Visite au roi

Encadrées par Lionel Castoyannis, Claire, Aurélie, Anne, Micka, Emilie et Marta ont gagné Annot, spot mythique réputé pour son grès, où se pratique, sur des falaises ocres, dans un cadre somptueux, bloc ou trad’ le long de magnifiques fissures… 

Au cours de ces deux journées, les grimpeuses ont notamment évolué sur le site de "La Chambre du Roi", qui compte 32 voies (allant de 4c à 8a) où se pratique une escalade de fissure-dièdre, ainsi que sur les voies du secteur "Cave" et de "La Vire Intermédiaire". 

Les membre du groupe, qui ont fait connaissance avec des "friends" de taille 6, presque 20cm au garrot, ont beaucoup appris en ce qui concerne les techniques de grimpe en fissure : "un "scrountch" du pied par là, résument-elles, un verrou de poing coincé par ici et même le corps entier suspendu entre 2 parois grâce à une "aile de poulet". C’est aussi ludique qu’efficace ! Mais douloureux parfois. Pour atténuer justement la douleur, nous avions des gants de fissure confectionnés maison à l’aide de strap ou achetés dans le commerce." 

Le secteur de "La Chambre du Roi" les a particulièrement impressionnées : "c’est incroyable de grimper dans les cavités de la Chambre. Le secteur vaut le détour pour sa beauté. Puis grimper dans la pénombre, sans trop voir où nous mettons les mains et les pieds est assez étonnant. Nous nous sommes toutes attaquées à des voies de niveau supérieur à celui dont on se croyait capable en début de journée. La satisfaction était de mise. Puis quand les pieds ont trop souffert à force d’être "scrountchés" dans les fissures, il restait la dalle d’Usual Suspect avec la pose de friends dans des trous : original mais solide !" 

Instructif et vivant, ce stage s’est déroulé sous le signe de la bonne humeur et de la convivialité : "vers 17h, c’est fourbues, mais ravies de ces deux journées annotaines que nous avons retrouvé nos voitures et avons pris le chemin du retour après avoir chaleureusement remercié Lionel pour son accueil, ses connaissances et surtout sa bonne humeur ! Se pose maintenant la question : quand est-ce qu’on y retourne ?"