100 ans d'histoire

Sur le retour du refuge d'En Beys ©Ivan Olivier Sur le retour du refuge d'En Beys ©Ivan Olivier

Brève histoire de notre engagement

Notre engagement en faveur du milieu montagnard remonte à la fondation du Club alpin français en 1874, l'accent étant mis d'abord sur la connaissance des montagnes et le souci d'en faciliter l'accès.

Il évolue progressivement vers la lutte contre le suréquipement et la banalisation de la haute montagne à partir des années soixante, en restant toujours attentif aux conditions de vie des populations permanentes. Le Club alpin a été l'un des promoteurs les plus actifs de la création de parcs nationaux de montagne.

Premiers combats

1898 Le discours du président en assemblée générale souligne le besoin de « soutien aux populations pastorales, gardiennes des valeurs montagnardes ».
 
1905 Combat contre les premières lignes de chemin de fer en montagne, comme celui de la Jungfrau, en Suisse.
 
1910-1913 Le Club alpin prend position en faveur de la création de parcs nationaux et de réserves en pays de montagne. Il est membre fondateur de l'association des parcs nationaux de France.
 
1934 Un projet de téléphérique prévoit d'atteindre le sommet de la Meije, qui serait arasé. Le club alpin se mobilise contre ce projet, obtient le classement du massif de la Meije au titre des sites et l'abandon du projet.
Une rude controverse nait au sujet du projet de téléphérique de l'aiguille du Midi. Le club alpin admet sa création comme un équipement touristique indispensable à la vallée de Chamonix, à condition d'exclure tout aménagement à l'intérieur du massif, notamment le projet de traversée vers la pointe Helbronner.
 
1951 Le massif du Mont-Blanc est classé au titre des sites. Cependant, la traversée en télécabine Midi-Helbronner sera réalisée par le promoteur du téléphérique, sans autorisation et en violation du classement du site. Malgré le scandale, le gouvernement n'exigera jamais la démolition.

Plan neige et parcs nationaux

Le Club alpin prend conscience du besoin de lutter contre l'excès d'équipement et d'aménagement. Il reprend le combat pour la création de parcs nationaux sur les grands massifs de montagne, en priorité les Ecrins, le plus sauvage.
 
1962 L'État lance un plan neige, qui vise à investir massivement dans la création de nouvelles stations de ski pour répondre à une demande touristique internationale.
 
1963-1979 Le premier parc national est créé en Vanoise, en raison d'une population relictuelle de bouquetins à sauver de l'extinction. Suivront celui des Pyrénées en 1967, celui des Ecrins en 1973, pour lequel le club alpin milite depuis plusieurs années, puis celui du du Mercantour en 1979. Le Club alpin siège à leur conseil d'administration.
 
1975 L'association des jeunes restaurateurs de France projette d'inviter la promotion sortante de l'école Polytechnique à un banquet au sommet du Mont-Blanc, au moyen d'une noria d'hélicoptères. De nombreux clubs alpins se mobilisent et envisagent une action sur place. Une météo épouvantable fera finalement avorter le projet. Cet incident suscite une prise de conscience des graves dérives possibles pour des motifs commerciaux et publicitaires et du besoin d'un cadre national d'action au sein du club alpin.
 
1976 Création de la Commission nationale de protection de la montagne (CNPM) du club alpin. La première Charte des alpages et des glaciers est adoptée en assemblée générale.
 
1978 Le club alpin obtient l'agrément ministériel au titre de la protection de l'environnement, qui reconnaît sa mission d'intérêt général dans ce domaine (cet agrément sera perdu en 2013 en raison d'une réforme de l'agrément, désormais réservé aux associations ayant pour mission principale la protection de l'environnement).

Loi montagne

Le club alpin est actif dès les prémices d'une loi sur l'aménagement et la protection de la montagne. Il adresse des demandes et des contributions au gouvernement et aux parlementaires.

1985 La loi montagne est promulguée. Elle reconnait la spécificité des zones de montagne, dans lesquelles des règles d'urbanismes particulières sont instaurées, afin de développer ces territoires tout en les protégeant.
 
1994 La Charte montagne du club alpin est révisée et approuvée en assemblée générale (elle sera de nouveau révisée en 2010).
 
2012 Création du parc national des Calanques. Le Club alpin, devenu Fédération française des clubs alpins et de montagne (FFCAM) en 2004, a été actif pendant dix ans dans les travaux de préfiguration du parc. Il est représenté au conseil d'administration.

Nos prises de position

 
Communiqué officiel suite à la suppression du Conseil National de la Montagne

La montagne sacrifiée sur l'autel de la simplification. Mountain Wilderness, France Nature Environnement et la FFCAM dénoncent la suppression du Conseil National de la Montagne.

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Le projet "Croix du Sud"
ne verra pas le jour
 

Le projet de liaison entre Valloire-Valmeinier et Val Fréjus – auquel la FFCAM, à travers son comité de Savoie, s'était opposé –, a été abandonné.

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Alpinisme dans le Sancy : le décret l'autorisant à nouveau est publié
 

Le texte permet de profiter à nouveau des beaux couloirs de neige et cascades de glace du Sancy, sans mettre en danger le milieu naturel exceptionnel, sa faune et surtout sa flore rare et fragile sur sol volcanique. 

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