Aventure en Estérel…

But de ces deux journées ? Mettre en application tous les apprentissages en terrain d’aventure de ces deux dernières années. 

Mickaëlle, Emilie, Adeline, Claire, Kayla et Anne, ont évolué la première journée sur le Rocher de Bayonne. Situé à proximité du massif de l’Esterel et du site d’escalade des Gorges du Blavet, il permet de grimper le long de fissures, dièdres et cheminées. Le rocher de Bayonne se prête particulièrement bien à cette escalade de style "trad" ou "clean". Son rocher, classé dans les rhyolites, permet une escalade assez proche du calcaire en termes de gestuelle.

Après quelques petits détours et une visite du haut du site, les grimpeuses sont parvenues au pied de  cette belle falaise de couleur ocre, sur laquelle elles se sont élancées, notant que la pose de protections est bien plus fluide qu’il y a deux ans ! Au cours de cette journée, Micka et Anne ont même réussi à ouvrir (sans le savoir) une voie qui ne figurait pas dans le topo. Comme quoi, le terrain d’aventure ouvre à de nombreuses possibilités !

Objectif du lendemain ? La grande voie appelée "l’Échine du dragon" au Pic du Cap Roux. Véritable course de montagne en bord de mer – ce qui n'est pas si fréquent –, celle-ci offre une escalade de premier ordre dans le cadre exceptionnel du Cap Roux. Entre taffonis, failles improbables et dalles compactes, cet itinéraire atypique réserve quelques jolies surprises. Une pépite incontournable ! La météo a contraint le groupe a changer ses plans et, de peur de s’engager dans cette grande voie sans pouvoir faire demi-tour, à aller faire de la couenne dans les gorges du Blavet. Comme elles l’expliquent, "nous voulions depuis un moment organiser une journée couenne durant laquelle nous aurions pu travailler des voies et progresser techniquement en escalade dans des niveaux supérieurs au notre. Simplement, sortir de notre zone de confort habituelle !" 

Les grimpeuses ont donc gagné le site de la Bouverie qui propose de belles voies élancées de 30/40m, de nouveau sur ce beau rocher ocre du massif de l’Estérel.  Pari gagnant : "La journée a été réussie puisque nous sommes toutes allées dans des voies où nous nous sommes battues, où nous avons chuté, où nous sommes remontées et où nous avons eu mal au bras ! Et les messages d’échanges, le lendemain, en témoignent : la peau des doigts picote et les courbatures se font sentir !" 

En conclusion, écrivent-elles : "Nous avons donc passé de nouveau un très bon week-end, toutes réunies, où nous avons une nouvelle fois mis en application une des caractéristiques essentielles de l’alpinisme : l’adaptation !" 

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