Nouvelles des Elfes…






"Les Elfes d'Occitanie", le groupe d'escalade féminin animé par Monique Simon et Laurence Combes, a clôturé sa première session.
Constitué pour deux ans, "les Elfes d'Occitanie" regroupe douze filles de la région Occitanie, autonomes en sites naturels d’escalade (SNE), destinées à grimper en grandes voies équipées et Terrain d’aventure (TA).
Ce groupe comprenait des femmes grimpeuses de niveau 5+, ayant déjà grimpé en grandes voies. Objectif ? Les rendre plus autonomes en leur apprenant à gérer la sécurité de la cordée (préparation et anticipation des difficultés + révision des manip’ de progression) ; savoir quoi faire en cas d'imprévus (aides au second, remontées sur corde, etc.) ; leur faire prendre conscience de leurs capacités à progresser en niveau. Pour ces femmes âgées entre 33 et 65 ans l'encadrement professionnel de Laurence Combes (breveté d’Etat), allié à l'émulation, l'effet de groupe et la convivialité, ont joué de façon positive. Entre autres sites, le groupe a sillonné les Calanques, Verdon, Caroux, Gorges du Tarn et de la Jonte, SAn Llorenc de Montgai et Riglos.
Comme l’explique Monique Simon, "toutes sont au point en autonomie et sécurité et grimpent maintenant dans le niveau 6a/6b… Une cordée a grimpé Chooper/ Chooperior (6c) derrière Laurence, certes, mais quand même faut grimper et nous avons organisé une autonomie grandes voies ouverte aux extérieurs (mixte) !"
Les "Elfes 2" ont démarré, avec l'idée de faire aussi de la couenne et une initiation TA (dix inscrites, dont trois anciennes qui continuent et aident à former les nouvelles). En termes d’actions, il est envisagé que les filles participent au Rassemblement régional jeunes et qu'elles co-encadrement un perfectionnement SNE, avec comme objectif d'ici 2 ans de proposer un monitorat grandes voies…
"Au Club alpin de Saint-Estève, note Monique Simon, nous avons formé des débutants, en les sortant tous les mardis soirs en mai et en juin : ils sont maintenant capables de grimper en sécurité dans le 5. Et, surtout, on s'aperçoit qu'ils ramènent amis, compagne ou compagnon à la FFCAM et qu'ils transmettent à leur tour convenablement ce qu'ils ont appris. Nous venons de leur faire passer une autonomie SNE : ils ne seront pas forcément de futurs encadrants, mais des gens formés et responsables. C’est, il me semble, le rôle d'une association telle que la FFCAM : faire découvrir et transmettre."