Grimper dans la Métropole Grenobloise

Photo : Bertrand Salingue.

Les représentants isérois des fédérations concernées par l'escalade ont envoyé aux élus du territoire une tribune alertant sur le manque criant de salles d'escalade, au regard du nombre actuel de pratiquants et du développement de la discipline. Grenoble, capitale des Alpes, et sa métropole, font face à une pénurie de salles d'escalade. Alors que le salon de l'escalade s'est tenu pour la première fois à Grenoble en novembre 2022, que l'escalade, désormais sport olympique, sera présente à Paris 2024, et que les ouvertures de salles privées se multiplient partout ailleurs en France, les clubs grenoblois sont confrontés tous les ans au même problème : ils refusent de nouveaux adhérents, faute de capacités d'accueil suffisantes. 

Déplorant qu'un des territoires parmi "les plus importants de France en termes de falaises et de nombre de pratiquants, manque de salles d'escalade", les signataires de la tribune reviennent sur l'historique de ce dossier et proposent trois approches complémentaires adaptées à différents contextes, pour résoudre cette question. 

Sport mixte et intergénérationnel aussi bien pratiqué dans les agglomérations que dans les zones plus rurales, l'escalade est le deuxième sport non obligatoire pratiqué en milieu scolaire. Les 200 salles d'escalades privées en France en 2022, ainsi que la quarantaine d'ouvertures prévues, témoignent de l'engouement pour l'activité. Construire plus de murs d'escalade, c'est permettre à une population variée, en genre, en âge et en milieux sociaux, d'accéder à une pratique sportive de qualité pour un coût faible ; c'est aussi permettre, au travers de nos clubs, de former plus de monde dans un environnement sécurisé ; enfin, cela permet de participer à la notoriété de notre territoire dans le domaine des sports de nature.

Voici le lien pour signer la tribune.