Tour de chauffe pour le GEE

En guise de préparation à leur action de septembre en Italie, les grimpeurs du groupe Excellence escalade se sont donné rendez-vous sur la falaise de la Saume, dans le Queyras.

François Lombard, le coach, en action dans Storia di Amicizia l'année dernière à Bavella, en Corse. François Lombard, le coach, en action dans Storia di Amicizia l'année dernière à Bavella, en Corse.

Pour son projet 2025, le Groupe excellence escalade partira au mois de septembre dans le Val di Mello*, en Lombardie. Afin de préparer ses troupes, François Lombard, guide de haute montagne et coach du GEE, les rassemble ce weekend dans les Hautes-Alpes, sur la falaise de la Saume, au-dessus de Ceillac. « C'est un très beau secteur avec des voies sportives, de haute difficulté, assez central à l'échelle des Alpes pour se retrouver, et en altitude (aux alentours de 2000 m, ndlr ) car il commence à faire chaud ! », décrit le coach. L'objectif principal est moins la performance sportive que la préparation du projet 2025 : « Le but est d'affiner les projets, établir les cordées et commencer à planifier la logistique, témoigne-t-il, Le val di Mello comporte des voies de grande ampleur, certains vont peut-être dormir en porteledge, ce qui demande une organisation spécifique ».

" Avant même d'être au pied de la voie, il faut l'avoir grimpée "

Caroline Minvielle dans Baraka, à Bavella en 2024. Caroline Minvielle dans Baraka, à Bavella en 2024.

Les falaises du Val di Mello se caractérisent par de grandes voies d'envergure non équipées. « C'est un projet ambitieux, qui consiste à réaliser de grandes voies de niveau très élevé (avoisinant le degré 8 et +, ndlr ) de 700 m, en trad' », précise Didier Angonin, conseiller technique de la FFCAM et responsable du Groupe excellence escalade. La logistique est ainsi un sujet d'autant plus important pour la réussite du projet, mais n'est pas le seul à travailler selon lui : « Avant même d'être au pied de la voie, il faut l'avoir grimpé. C'est-à-dire, que sur le plan sportif, il est nécessaire que les athlètes se projettent dans leur voie, s'en imprègnent via les topos, les photos, s'imaginent dans les passages difficiles, peut-être définissent déjà qui va passer en tête, sur quelle longueur, etc.»
Les athlètes aspirent à grimper les voies choisies en libre. Le séjour s'étale du 1er au 20 septembre. 

* Plus d'informations sur le projet en septembre sur la page GEE de notre site et nos réseaux.