Constitution du Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques d'hiver 2030

Le Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques dans les Alpes françaises en 2030 a été officiellement lancé mardi 18 février à Lyon. Un point d'étape pour notre fédération qui souhaite faire reconnaitre l'escalade sur glace en tant que discipline olympique.

Présentation du COJOP mardi 18 février à Lyon © CNOSF/KMSP Présentation du COJOP mardi 18 février à Lyon © CNOSF/KMSP

L'assemblée générale constitutive du Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques (COJOP) des Alpes Françaises 2030 s'est déroulée mardi 18 février à Lyon. Elle réunissait les parties prenantes de cette organisation, le mouvement sportif, représenté par David Lappartient, président du CNOSF et Marie-Amélie Le Fur, présidente du CPSF, Marie Barsacq, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, Fabrice Pannekoucke, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Christophe Dubi, directeur exécutif des Jeux Olympiques du CIO, et Nathalie Delattre, ministre déléguée chargée du Tourisme, étaient également conviés.
Cette assemblée générale s'est conclue par la signature des statuts et la désignation officielle du président de ce COJOP, Edgar Grospiron. « L'enjeu est immense : organiser des Jeux en cinq ans avec des moyens optimisés, tout en garantissant un évènement d'exception, fidèle aux exigences olympiques et paralympiques et aux attentes des territoires », a-t-il déclaré. 

 

 

Lors de la dernière coupe du monde d'escalade sur glace à Champagny-en-Vanoise en janvier 2025 © Julia Roger-Veyer Lors de la dernière coupe du monde d'escalade sur glace à Champagny-en-Vanoise en janvier 2025 © Julia Roger-Veyer

Dans cette perspective, la FFCAM se prépare à ce que l'escalade sur glace, discipline dont elle est délégataire, soit intégrée aux Jeux d'hiver des Alpes Françaises 2030. « L'escalade sur glace est la discipline qui est en lien direct avec l'alpinisme et les activités de montagne qui en découlent », affirme Nicolas Raynaud, coprésident de la FFCAM. « Depuis 2012, nous travaillons à le faire reconnaitre par les institutions et le milieu sportif. C'est ainsi que la discipline a été structurée dans toutes ses dimensions, y compris compétitive, afin de développer la pratique et de permettre à plus de personnes de découvrir la haute montagne. » 
La FFCAM souhaite notamment que ces jeux soient les plus bienveillants, écoresponsables et vertueux possible, comme l'exprime Nicolas Raynaud : « Nous espérons que ces Jeux olympiques et paralympiques d'hiver "ruissellent" sur l'ensemble des territoires de montagne et qu'ils leur permettent d'accélérer leur transition, notamment en relançant les politiques publiques nécessaires à cette résilience. »